Historique

Vaccine Choice Canada (autrefois appelé VRAN) poursuit le travail initié par le Comité contre la vaccination obligatoire, lancé par des parents en Ontario en 1982 qui protestaient contre La Loi sur l’immunisation des élèves de l’Ontario. Cette loi ne permettait pas d’exemptions pour raisons de conscience ou de croyances sincères. Avec l’aide de plusieurs membres de l’Assemblée législative de l’Ontario et la nouvelle Charte canadienne des droits et libertés, nous avons réussi à y faire ajouter un amendement, qui garantit à tous les résidents de l’Ontario le droit d’être exclus des vaccins pour raisons de conscience et de religion pour leurs enfants d’âge scolaire. L’amendement a été ajouté à la Loi en décembre 1984.

Un dossier envoyé au ministère de la Santé de l’Ontario

Le Comité contre la vaccination obligatoire
8 mai 1984

Introduction

Le 18 mars, plusieurs membres de notre comité ont rencontré Dr. Carlson et Dr. Lang pour discuter de nos soucis au sujet de la Loi sur l’immunisation des élèves en Ontario. Ils ont dit qu’ils présenteraient nos inquiétudes aux fonctionnaires du ministère de la Santé qui sont responsables des politiques du gouvernement. Ils étaient aussi d’accord qu’un énoncé écrit par notre groupe soit acheminé à ces mêmes fonctionnaires. Nous sommes convaincus qu’une révision juste de notre position pourrait mettre la loi sous une nouvelle lumière. Le public ne pouvait pas vraiment faire des soumissions avant que le projet de loi devienne la loi, car elle a été approuvée plus rapidement que d’habitude. Il n’y avait aucun débat dans l’Assemblée législative et aucune discussion substantive dans le cadre des médias en Ontario. Nous espérons que cette loi peut être réévaluée, car elle représente une violation inutile de nos libertés civiles and une interférence inouïe de la part du gouvernement dans notre vie.

Le Comité contre la vaccination obligatoire est composé majoritairement de parents ontariens qui protestent contre au moins un des vaccins requis par la loi. Beaucoup de personnes sont en faveur de ces procédures; cependant, elles sont contre le fait que le gouvernement exige que ses citoyens administrent des médicaments spécifiques à leurs enfants contre leur volonté. Nous avons manifesté notre opposition à la nature obligatoire de cette loi plutôt qu’aux vaccins spécifiques et nous continuerons de poursuivre cette voie. Pour nous, la question des libertés civiles est l’aspect le plus important. Nous avons, d’ailleurs, fait des recherches approfondies sur le côté médical de cette question et nous sommes très inquiets au sujet des aspects négatifs d’un programme de vaccination de masse. Donc, notre premier objectif est de protéger les droits des parents à décider de ces questions pour eux-mêmes et pour leurs enfants; de plus, nous assumons la responsabilité de promouvoir les dangers et problèmes relatifs à ces procédures auprès d’un public qui a été mal informé par le gouvernement et par l’établissement médical.

La nature coercitive de cette loi

“La nécessité est le plaidoyer de toute violation du droit humain. C’est l’argument des tyrans ; c’est le credo des esclaves.”
William Pitt, 18 novembre 1783
“Si le gouvernement nous prescrit nos médicaments et notre régime, notre corps est sous leur juridiction tout comme notre esprit l’est maintenant… C’est seulement cette erreur de jugement qui a besoin du soutien du gouvernement. La vérité, quant à elle, peut se soutenir elle-même.”
Thomas Jefferson

“Un système scolaire géré par l’état est un outil pour cultiver la conformité telle que déterminée par le pouvoir dominant du gouvernement, qu’il s’agisse d’un monarque, d’un prêtre, d’un aristocrate ou de la majorité de la génération actuelle, selon l’efficacité et la réussite. Cela établit un despotisme de l’esprit, menant naturellement à la domination du corps.” John Stuart Mill, De la liberté

La caractéristique essentielle d’une société libre est le principe que le gouvernement n’est pas libre de créer des lois sur tout ce que bon leur semble. Il y a certains domaines qui appartiennent légitimement au gouvernement, notamment, le domaine légal. Toutes les lois doivent être justes et équitables et le principe supérieur ici est celui de l’égalité. Un gouvernement légitime représenterait un vrai consensus des citoyens ainsi gouvernés, dont les questions importantes sont déterminées par tous les citoyens qui ont tous la même voix. Le gouvernement actuel qui est géré par des experts et des bureaucrates n’est pas légitime. Cependant, il y a d’autre domaines qui ne devraient jamais être sous la juridiction du gouvernement et au sein desquels le principe de l’égalité n’est pas du tout approprié. La nouvelle Charte Canadienne des droits et libertés, la Charte américaine des droits, ainsi que les philosophes de l’Ouest et les traditions d’un gouvernement démocratique ont tous reconnu les limitations aux autorités gouvernementales pour lesquelles le principe d’égalité n’est pas approprié. Il s’agit de lois critiques qui violent les droits fondamentaux de l’individu.

Ils reconnaissent le rôle unique et essentiel que doit jouer la liberté humaine dans notre société actuelle. La liberté et la dignité de l’individu doivent être inviolables dans le cadre d’une société véritablement libre.

L’individu doit donc être libre de déterminer ses propres questions de conscience et de croyance. Malgré le pouvoir croissant du gouvernement, il existe encore une résistance à la violation de leur souveraineté personnelle contre les croyances et buts culturels de la société générale. En effet, toute la culture humaine – voire, toute activité spirituelle – n’ont rien à voir avec l’état. Les questions spirituelles, scientifiques, religieuses, artistiques, médicales, celles de croyance, conscience ou connaissances, ne peuvent pas être décidées par une élection ou d’autres méthodes majoritaires. L’état n’a pas le droit de menotter l’esprit humain. C’est seulement quand ces questions nuisent aux droits d’autrui, tel que la politique scolaire contre la discrimination raciale, que l’état peut intervenir dans les questions culturelles.  Il y a beaucoup d’autres exemples, mais dans ce domaine, l’état doit seulement créer des lois dites « négatives ». Nous ne sommes pas libres de faire n’importe quoi. L’état peut sans doute nous dire ce qui n’est pas bien de faire (surtout lorsque cette position reflète le consensus de la population), mais il n’a aucun droit de nous dire quoi penser, croire, lire, manger ou les médicaments que nous et nos enfants doivent prendre. Une telle conformité imposée contredit les idéaux d’une société libre. Par exemple, il est illégitime que l’état tente de nous imposer une religion particulière. Le gouvernement agit illégitimement quand il détermine un point de vue médical que tout le monde doit accepter et adopter. Cette question doit être décidée sur la base de la culture et donc il est compréhensible qu’il existe une diversité d’opinions sur les meilleures méthodes, pareillement aux autres idées culturelles. Un dogme médical promu par l’état que tout le monde doit accepter n’a pas sa place dans une société libre.

Aucun gouvernement, qu’il soit populiste ou non, ne dispose des compétences pour décider de telles questions à notre égard. Aucun gouvernement ne peut imposer ces croyances et opinions sur ses citoyens. Lorsqu’un gouvernement, même s’il se considère comme étant démocratique, dépasse ses limites en affirmant le point de vue que nous devons tous tenir et ne permet pas d’idées contraires, il s’agit d’un gouvernement tyrannique. Ce dernier ne protège plus nos droits mais est devenu le « Grand frère ». C’est tragique que nous sommes prêts à sacrifier notre liberté afin d’atteindre certains buts. Mais la liberté n’est pas la liberté si nous n’avons pas la permission de prendre de telles décisions pour nous-mêmes.

Si nous remontons au Moyen Âge, nous trouvons que l’idée de la liberté individuelle n’existait pas. Dans plusieurs régions du monde aujourd’hui, la liberté est encore une idée seulement. Mais grâce aux efforts de plusieurs individus, nous, les Occidentaux profitent du fait que cette idée a été mise en œuvre et bien établie. En fait, c’est pris pour acquis.

Cependant, plusieurs de nos citoyens s’inquiètent de l’érosion graduelle de nos libertés civiles. Il y a toujours de “bonnes raisons” pour violer les droits de l’individu. Les autorités du Moyen Âge avaient, quant à elles, de bonnes raisons aussi pour avoir nié la liberté de religion.  Elles étaient “absolument certaines” (et certaines personnes aujourd’hui ont encore cette opinion) que si vous ne suivez pas la religion approuvée par les autorités, vous risquez la damnation éternelle. L’individu n’avait pas le choix. La liberté de croyance a enfin été gagnée seulement après beaucoup de conflits et de sacrifices. C’est ironique, n’est-ce pas, que la liberté octroyée aux individus en ce qui concerne leur esprit n’est pas permise en ce qui concerne leur corps, qui, présumément, n’a rien à faire avec leur salut éternel? Les Occidentaux sont indignés lorsqu’on voit d’autres gouvernements imposer des croyances religieuses ou limiter les libertés religieuses. Pourtant, notre propre gouvernement, qui honore cette liberté de croyance, veut imposer ses croyances médicales et limiter la liberté de ses citoyens en ce qui concerne les soins médicaux de leurs enfants. Dans certains pays aujourd’hui, comme les pays européens pour la plupart de l’histoire, les autorités ont décidé qu’on ne peut pas prendre des décisions pour nous-mêmes. Peu importe la justification et malgré le fait que l’état puisse avoir de bonnes raisons, voilà le nœud du problème. Le gouvernement de l’Ontario s’est désigné parent de tous les enfants relativement à ces procédures médicales.

Nous sommes extrêmement troublés par l’attitude autoritaire qui sous-tend cette politique. Vous fouinez dans les affaires normales de chaque citoyen et cela laisse entendre un mépris pour l’habileté de chaque citoyen « ordinaire » de prendre soin de lui-même et de ses enfants, même si ce n’est pas dit tout haut. Derrière toutes les mesures coercitives est une perte de confiance envers l’idéal de la liberté individuelle, sur laquelle repose une société libre. Un fonctionnaire, dont le mandat est de servir le public, est mal affublé de cet élitisme, de cette arrogance et de cette condescendance. Nous nous rendons compte, bien sûr, que d’autres motivations pourraient jouer un rôle. Notamment, ce n’est pas seulement de protéger un individu contre lui-même – un tel programme peut accomplir d’autres buts, ce que nous expliquerons plus loin. Compte tenu de cette attitude, nous ne sommes pas surpris que le gouvernement ait choisi d’utiliser la scolarité de nos élèves comme levier pour nous forcer à nous soumettre à cette loi. Nous constatons que cette approche est épouvantable.

“Je sais que la majorité des hommes, pas seulement ceux qui sont considérés intelligents, mais même ceux qui sont véritablement intelligents et capables de comprendre les problèmes scientifiques, mathématiques et philosophiques les plus épineux, ne peuvent pas discerner la vérité la plus simple et la plus évidente, si cette vérité les obligerait à admettre que leurs propres conclusions, auxquelles ils sont arrivés avec difficulté, dont ils sont fiers, qu’ils ont enseigné aux autres et sur lesquelles ils ont fondé leur vie, sont fausses.”
Léo Tolstoï, 1898.

“Nous préférons admettre nos erreurs, fautes et manies morales plutôt que nos erreurs scientifiques, car la conscience est humble et son humilité lui plaît ; alors que la raison est arrogante et poussée au désespoir lorsque forcée à se rétracter.”  Johann Wolfgang von Goethe

On a fait grand cas des accomplissements merveilleux de la médecine moderne, mais l’attitude générale que la “science” et la profession médicales n’ont fait qu’améliorer l’humanité a été examinée de plus près dernièrement. L’affirmation de Molière que « La plupart des hommes meurent de leurs médicaments, pas de leurs maladies » est plus vrai aujourd’hui qu’au 17e siècle. Des preuves convaincantes sont incluses dans les excellentes critiques de l’établissement médical telles que “Limits to Medicine” (Les limites de la médecine) par Illich, « The Diseases of Civilization » (Les maladies de la civilisation) par Inglis, « The End of Medicine » (La fin de la médecine) par Carlson et « Confessions of a Medical Heretic » (Confessions d’un hérétique médical) et Male Practice (Pratique masculine) par Mendelsohn. En général, toutes ces critiques acceptent les prémisses de la médecine moderne, mais leurs conclusions sur la valeur de plusieurs de ses traitements ne sont pas conformes au dogme couramment accepté. Toutefois, on n’a qu’à lire Rene Dubos, le bactériologiste respecté, pour se rendre compte que les prononcements de la médecine moderne sur la vaccination sont souvent sans fondement.

La baisse spectaculaire de la mortalité due aux infections au cours du dernier siècle témoigne de l’efficacité des mesures qui ciblent l’éradication des microbes. À vrai dire, le rôle de ces mesures peut ne pas être aussi important qu’on le pense. Le nombre de vies emportées par l’infection commençaient déjà à diminuer plusieurs décennies avant l’utilisation de ces mesures de contrôle inspirées par la théorie des germes, et presqu’un siècle avant l’introduction des drogues antimicrobiennes. Nous verrons plus bas qu’en Europe de l’Ouest durant la deuxième moitié du 19e siècle, des pressions économiques et biologiques augmentaient la résistance aux infections. À part l’utilité évidente des pratiques hygiéniques, des techniques immunologiques et des médicament antimicrobiens, ce n’est pas nécessairement vrai que l’élimination de microbes est la seule façon de traiter les maladies infectieuses, ni la meilleure…

« Les grandes épidémies microbiennes étaient étanchées sans l’utilisation de drogues mais plutôt grâce aux pratiques hygiéniques et à l’augmentation du standard de vie général. » Mirage of Health (pages 73 et 163).

Il existe, bien sûr, plusieurs autres critiques de la médecine moderne qui tiennent plusieurs points de vue radicalement différents, mais ils sont tous traités de « non-scientifiques » par les experts. La médecine moderne ne supporte pas les points de vue alternatifs. Elle soupçonne aussi toute personne qui pense différemment et exprime un avis qui va à l’encontre du dogme établi. Ceux qui prennent le risque de critiquer ouvertement les traitements et médicaments courants sont mépris, comme le héros de l’œuvre « Un ennemi du peuple » par Ibsen. Rien d’étonnant que les docteurs soient réticents à prendre le risque de dévier de la doctrine collective.

Cette position manipulatrice et auto-protectrice de l’établissement médical et de ses experts comporte l’un des grands obstacles à la transparence sur ces questions. En utilisant présomptueusement la science comme une arme, ils veulent discréditer tous ceux qui s’opposent à leurs programmes, les appelant des excentriques émotionnels et ignorants, sinon des agresseurs d’enfants et une menace pour la sécurité du public. « Si tu savais ce que je sais… mais cela te prendrait des années d’études et de recherches” – voilà la réponse typique livrée à tous ceux qui remettent en question leur autorité. Il n’y a aucun doute, cependant, que personne ne sait vraiment si ces traitements sont sûrs, efficaces ou avantageux à long terme, comme réclamé. L’affirmation que ces traitements ont une valeur indiscutable relève de la foi et non pas de la science. Il est facile d’oublier la distinction entre la vérité qu’on sait avec certitude et la vérité que nous pensons savoir. Mais les experts ne sont pas satisfaits de la simple dénigration de leurs critiques à l’aide de leur arrogance et hypocrisie scientifiques.

Une autre dimension de cette attitude dédaigneuse des experts est leur présomption incroyable mais commune qu’ils ont le droit d’imposer leurs « avantages » sur ceux qui ne les veulent pas. Ils savent ce qu’il y a de mieux pour nous tous. On a déjà entendu des promesses semblables, mais nous avons vite oublié le vaccin contre la grippe porcine, les radiographies obligatoires du thorax, la thalidomide, les pilules anticonceptionnelles, le diéthylstilbestrol, la surutilisation d’antibiotiques chez les humains et les animaux (voir l’article actuel dans les éditions du 23 et du 30 avril du magazine New Yorker), l’abus scandaleux de tranquillisants et autres médicaments psychotropes, etc. etc. etc.

On pourrait néanmoins encore penser que la pratique de la médecine est une activité positive. Mais aucun docteur ou scientifique médical responsable oserait dire que les connaissances médicales jouent le rôle d’un dogme monolithique et immuable. La médecine est encore considérée comme étant un art, après tout, malgré les bienfaits de la contribution des développements scientifiques dans plusieurs domaines. C’était surprenant d’apprendre que la Dr. Carlson a admis que la valeur d’un programme obligatoire de vaccination est une question de jugement. Qui devrait en juger? Elle a aussi avoué que ces vaccins ne sont pas sans risques. Qui devrait décider des risques que prennent nos enfants? Le gouvernement a promu ce programme afin d’éradiquer complètement ces maladies. Le gouvernement est convaincu que ce but en vaut les risques, mais il a manqué à son obligation d’informer le public des risques! Nous estimons que ceci est tout à fait irresponsable. Beaucoup de gens seront encore disposés à donner ces médicaments à leurs enfants car ils pensent, que ce soit vrai ou non, que les bienfaits l’emportent sur les dangers. Mais le gouvernement, dans son empressement à atteindre ses objectifs, n’a pas été honnête avec le public. Il ment aux citoyens lorsqu’il dit que ces traitements sont absolument anodins, mais aussi il a aussi imposé son jugement sur les dangers que peuvent courir nos enfants sans notre consentement. C’est cela, la démocratie?

Est-ce que la fin justifie-t-elle vraiment les moyens? Nous disons que non. On pourrait être un peu plus sympathique, sinon favorable, si le gouvernement entravait à nos libertés pour mettre fin aux vrais dangers qui nous menacent aujourd’hui, tels que le cancer, les maladies cardiaques, les accidents de route, le suicide, le rhume, etc., – l’abolition du tabac, des régimes et programmes d’exercices obligatoires, l’interdiction de conduire (même par les conducteurs avec des permis du gouvernement), etc. Mais le gouvernement éliminerait nos droits et injecterait du poison dans le corps de nos enfants contre notre volonté à cause de six maladies très mineures (au Canada en 1984). En 1980, deux personnes sont mortes en Ontario de ces six maladies combinées; en 1979, personne n’en est mort.

C’est étrange de blâmer la nécessité de cette loi sur l’apathie des parents qui ne fassent pas vacciner leurs enfants. Les dangers ne sont pas significatifs. C’est un cas de docteurs qui exagèrent plutôt qu’un public indifférent. Que sera la prochaine “urgence” qui exigera une nouvelle érosion de nos libertés? Des vaccins obligatoires contre la grippe porcine, la stérilisation et l’avortement forcés (comme pratiqués couramment en Asie)?

Franchement, nous ne croyons pas que le ministère de la Santé s’inquiète pour notre bien-être, pas plus que nous croyons que tous les médecins font carrière par bonté de cœur. Ce programme en particulier, par exemple, contredit l’un des principes fondamentaux du Serment d’Hippocrate : “ D’ABORD, NE PAS FAIRE DE MAL ”. Malgré les avertissements sur les encarts, les enfants plus âgés sont forcés de se faire vacciner contre la diphtérie. Bien que nous ayons droit à des exemptions pour raisons médicales ou religieuses, le public n’en est pas informé. Même si la loi stipule que l’immunité naturelle est aussi efficace que les vaccins, les agents de la santé publique ont poussé ceux qui ont la preuve d’une telle immunité de se faire vacciner. Nous sommes au courant de cas où les agents ont menacé l’écolier de suspension immédiate et nous savons un cas en particulier où un étudiant du secondaire, qui a rempli tous les critères pour obtenir son diplôme, a été informé qu’il ne recevrait pas l’immatriculation s’il ne met pas à jour ses vaccins.

Lors de nos discussions au ministère de la Santé, nous étions étonnés d’apprendre que Dr. Carlson est peu enthousiaste à l’idée du vaccin contre la coqueluche, qui a été lié à plusieurs effets secondaires graves, y compris la mort. Nous ne sommes pas convaincus que ni le public ni les médias ont été informés du fait que ce vaccin est singulièrement problématique. Ni avons-nous été informés que les docteurs aient changé de discours : « Écoute, je donne ces vaccins à mes propres enfants. Ils sont sans danger”. De plus, on ne croît pas que les infirmières de santé publique aient arrêté d’accuser les parents qui hésitent à donner ces poisons à leurs bébés de deux mois en bonne santé d’abus. Nous ne pouvons que deviner qui sera la dernière personne à apprendre que ce poison n’est plus recommandé pour les humains. Le milieu médical est historiquement très lent à avouer ses fautes et à réévaluer ses doctrines. Le défi récent à la loi sur l’application du nitrate d’argent sur les nouveau-nés est un bon exemple. On signalait dans la presse que l’hôpital où la loi était contestée ont placé tous les bébés sous la garde de l’état jusqu’à ce qu’ils reçoivent les gouttes pour les yeux. La présomption, bien sûr, est que les mères voudraient que leurs enfants souffrent de problèmes oculaires plutôt que d’admettre qu’ils ont la maladie vénérienne. Maintenant, vous pouvez choisir le poison à administrer aux yeux de votre enfant pour le protéger contre une maladie qui n’existe pas. Nous attendons avec impatience le jour où les agents du ministère de la Santé perdent leur enthousiasme envers ce traitement obligatoire.

Mais soit, le ministère de la Santé n’a montré aucun intérêt à discuter des aspects négatifs de ces traitements et d’autres encore, ni avec notre groupe, ni avec d’autres membres du public. Ceux qui font dissidence contre leur philosophie ne sont pas seulement des chiropraticiens, naturopathes, homéopathes, parmi d’autres « charlatans ». Il y a des docteurs et scientifiques orthodoxes qui ont exprimé leur mécontentement avec la doctrine au sujet de ces procédures. Leurs inquiétudes sont souvent cachées dans les revues médicales qui sont rarement lues par le public, ni lues par la majorité des docteurs ou infirmiers / infirmières. C’est l’épitome de l’hypocrisie de se prononcer pour la science puis passer par-dessus ou cacher toutes les recherches qui vont à l’encontre de sa position. C’est de la tyrannie que de choisir un point de vue et de l’infliger sur tout le monde. À cet égard, l’établissement médical et un gouvernement bien trop crédule sont conjointement responsables. Ils sont d’accord que les citoyens soient trop stupides pour savoir tous les faits et faire un choix informé.

Étant donné tous les avis contradictoires, les multiples échecs médicaux et l’abus persistant de traitements médicaux, nous sommes stupéfaits de la confiance aveugle et servile du public envers la communauté médicale. Pourtant, ce n’est pas tout à fait surprenant si on constate l’assurance injustifiée et similaire du public envers l’habileté du gouvernement de réglementer et diriger notre vie malgré la longue liste de gaffes, de la mousse isolante d’urée-formaldéhyde aux radiographies requises du thorax. Nous pouvons imaginer que d’une perspective purement pratique, la prise de conscience des limites des sciences médicales combinée avec la performance médiocre du gouvernement dans ce domaine, n’inspire pas confiance dans un tel programme. Quelles sont les preuves qui pourraient justifier la conviction inébranlable que cette fois-ci, le gouvernement prendra les bonnes décisions? Dans vingt ans, nous nous souviendrons de cette loi comme un autre programme gouvernemental coûteux, inutile, voire dangereux. Et qui s’acquittera de la responsabilité? Qui paiera la facture? Qui présentera ses excuses, à nous et à nos enfants, pour cet abus scandaleux des pouvoirs du gouvernement?

Selon nos croyances en la liberté humaine et l’idée de Jefferson que la vérité peut se soutenir elle-même, nous sommes prêts à assumer le risque que dans toute société, il y a ceux qui sont irresponsables et commettront des erreurs graves. Mais ceux qui n’ont pas confiance dans l’individu et qui ne croient pas à sa liberté, insistent qu’ils doivent s’occuper de nous, pour notre propre bien. Le risque est plus élevé, pourtant, s’ils imposent leurs “vérités » sur tout le monde. Car si le gouvernement est en erreur alors qu’il nous force à agir d’une certaine façon, nous sommes tous en erreur.  Cet autoritarisme n’a pas sa place à notre époque.

Lecture supplémentaire en anglais:
Vaccination and the struggle for health freedom by Edda West – The Vaccine Choice Journal – Fall 2014 (pdf)

Amendement 1984 ISPA:
http://digitalcommons.osgoode.yorku.ca/cgi/viewcontent.cgi?article=1307&context=ontario_statutes
1982 ISPA
http://digitalcommons.osgoode.yorku.ca/cgi/viewcontent.cgi?article=1045&context=ontario_statutes
http://digitalcommons.osgoode.yorku.ca/ontario_statutes/vol1982/iss1/43/

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